Début de la réunion à 10h 25 avec la présence de 10 députés.
Article 4
Mongi Rahoui (Front Populaire) :
- Il faut faire la distinction entre les autorisations permettant l’accès à l’activité et les autorisations auxquelles l’activité est soumise.
- Il faut une liste d’autorisations limitée à une année.
Ministre de développement Yassine Brahim :
- La prérogative d’octroi des autorisations est accordée à l’instance tunisienne de l’investissement.
- Il y a eu plutôt une limitation de la liste des activités : 162 activités soumises à l’autorisation, 138 sont soumises à un cahier de charge.
- En fait, on ne peut pas supprimer toutes les autorisations dans un an ou deux ans.
- Tous les détails se trouvent dans le décret gouvernemental.
Hedi Ben Braham (Ennahdha) :
- Nous sommes dans un environnement concurrentiel, il faut fixer des délais précis de l’octroi des autorisations.
Ministre de développement : Yassine Brahim
- On va responsabiliser l’instance tunisienne de l’investissement.
Après concertation avec le ministre, les députés se mettent d’accord sur les amendements suivants :
Paragraphe premier : « l’investissement est libre »,
Troisième paragraphe : la justification de la décision de refus de l’administration doit être dans « les délais juridiques »,
Derniers paragraphe : le silence est considéré comme autorisation « dans le cas où la demande répond à toutes les conditions formelles obligatoires. L’instance est chargée du contrôle de respect des délais et l’octroi des acceptations sur les autorisations dans le cas du silence après dépassement des délais »
Le vote sur l’article amendé à l’unanimité des présents (11 députés).
Article 5
Iyad Dahmeni (Social-Démocrate) :
- Cet article relève la question de la propriété des terres par l’étranger notamment dans le cadre d'un faible pouvoir d’achat chez les petits agriculteurs tunisiens.
Mohamed Ben Salem (Ennahdha):
- La relation des tunisiens avec leurs terres n’est pas économique et ceci peut engendrer beaucoup de problèmes.
- Nous voulons que les banques s’investir dans le secteur agricole.
Moncef Sellami (Nidaa Tounes) :
- Il faut développer le secteur agricole.
Iyad Dahmeni (Social-Démocrate) :
- Le secteur agricole ne peut se développer qu’après la réalisation de « la souveraineté alimentaire » et ceci ne peut être consacré qu’avec l’investissement.
- Il faut prendre en considération la situation des agriculteurs qui « vivent de leurs terres ».
Ministre de développement Yassine Brahim :
- L’objectif dans ce cadre était la structure des financements, c'est le fait de donner l’accès au financement au secteur agricole.
- En cas de faillite, l’étranger ne peut jamais être le propriétaire de la terre.
Hedi Ben Braham (Ennahdha) :
- Notre réserve immobilière est très faible.
Ministre de développement Yassine Brahim :
- On peut ajouter l’expression « les biens immobiliers non agricoles » au premier paragraphe.
- Il n’y a pas un investissement sans biens immobiliers.
Mongi Rahoui (Front Populaire) :
- Le plan d’aménagement est parmi les axes principaux du plan de développement. Il ne faut pas élaborer un code parce que vous avez une pénurie immobilière.
- Il faut limiter ces dispositions aux personnes physiques et dans le cadre des zones industrielles.
Mohamed Ben Salem (Ennahdha) :
- Le financement accordé par la banque nationale de l’agriculture est très limité.
- Il faut trouver une solution au financement du secteur agricole par les banques islamiques.
Lotfi Nabli (Nidaa Tounes) :
- Il faut bien prendre en considération les plans d’aménagement pour assurer une certaines gouvernance.
Ministre de développement Yassine Brahim :
- Le sujet des plans d’aménagement est aussi un grand sujet, on va bien en approfondir dans le cadre de l’examen du plan de développement.
Mohamed Nejib Torjman (Horra):
- Qu’est ce qui nous empêche d’accorder des incitations aux petits agriculteurs ?
Ministre de développement Yassine Brahim :
- Les incitations sont prévues dans le cadre du code.
Iyad Dahmani (Social-Démocrate) :
- Il faut améliorer les conditions de financements aux agriculteurs au lieu de leurs demander de changer leurs activités.
Lilia Younes Ksibi (Afek Tounes, le mouvement national et l'appel des tunisiens à l'étranger):
- Il faut prévoir des incitations aux agriculteurs.
Les députés se mettent d'accord sur l’ajout des expressions suivantes « en prenant en considérant les plans d’aménagement urbains » en ajoutant au dernier paragraphe « d’une manière directe ou indirecte ».
Le vote sur l’article amendé :
- Pour : 8
- Abstenu : 1
- Contre : 1
Article 6
Le vote sur l'article amendé :
- Pour : 10
- Abstenu : 1
- Contre : 0
Article 11
L'amendement:
- Le conseil supérieur d’investissement « se compose des ministres chargés de l’investissement, et assistent obligatoirement à ses réunions les ministres chargés de l’investissement, des finances et de l’emploi ».
Le vote sur l’article 11 amendé à l’unanimité des présents.
Article 13
Le représentant du ministère de développement présente les amendements suivants :
- Premier paragraphe : Elle est créée « une instance à caractère public et économique »,
- Deuxième paragraphe: «l’instance peut avoir des représentations à l’étranger »,
- Nouveau paragraphe : « l’instance n’est pas soumise ni aux dispositions de la loi relative aux entreprises et établissement publics N°9 de 1989 ni aux dispositions de la loi organique relative au statut des agents des cabinets et des établissements publiques N°78 de 1985 ».
- « Le statuts des agents de cette instance est fixé par un décret gouvernemental »
Hedi Ben Braham (Ennahdha) :
- On ne peut pas créer une nouvelle classification d’établissement.
Le vote sur l’article 13 amendé
- Pour : 11
- Abstenu : 1
- Contre : 0
Levée de la réunion à 12h 55 pour reprendre à 14h.
Reprise de la réunion à 14h30.
Article 14
Slim besbes (Ennahdha) :
- Il faut une révision de toutes les structures relatives à l’investissement (APIA, API, FIPA, CPEX..)
Le vote sur l’article dans sa version initiale (en ajoutant l’expression "en concertation avec les structures représentantes du secteur privé" à l’unanimité des présents (4 députés : Iyad Dahmani, Hedi Ben Braham, Slim Besbes, Moez Belhaj Rhouma)
Article 15
L’ajout de l’expression ou « l’élargissement » au deuxième paragraphe.
Le vote sur l’article amendé à l’unanimité des présents (6 députés).
Article 16
Le vote sur l’article dans sa version initiale à l’unanimité des présents (6 députés).
Article 17
Les députés se mettent d’accord sur l’ajout de l’expression « selon les législations en vigueur » au dernier point du paragraphe 3 .
Le vote sur l’article 17 amendé à l’unanimité des présents (6 députés).
Article 19
Les amendements :
- La suppression de l’expression annuelle (premier paragraphe) et les deux derniers points du premier paragraphe.
Le vote sur l’article amendé à l’unanimité des présents (8 députés).
Article 20
Le vote sur l’article amendé :
- Pour : 6
- Abstenu : 1
- Contre : 0
Article 21
Ministre de développement Yacine Brahim :
- La moyenne de la taille des projets qui reçoivent des subventions de l’Etat peuvent atteindre les 3 milliards.
- Cet article concerne les projets qui nécessitent un traitement exceptionnel.
Le vote sur l’article dans sa version initiale (une modification de formulation) à l’unanimité des présents (8 députés).
Article 22
Iyad Dahmani (Social-Démocrate) :
- Il y a une proposition de garder la première partie de cet article sous l'article 22 en élaborant un article 22 bis pour le reste.
- Le deuxième doit être révisé. L’investisseur peut être privé des incitations alors qu’il était en train de demander les autorisations.
Ministre de développement :
- Le début de la réalisation du projet n’est pris en compte qu’après la réception des autorisations nécessaires.
Hedi Ben Braham (Ennahdha) :
- On peut déplacer ces incitations dans le cadre du texte des incitations fiscales.
Représentant du ministère de développement :
- Ce n’est pas possible de mettre les incitations financières dans le cadre du texte des incitations fiscales.
Levée de la séance à 17h 15.