Les députés commencent par l'évaluation de la visite qu'ont rendue quelques uns aux filles congolaises agressées. Meherzia Labidi (Nahdha) a exprimé son mécontentement face à cette visite dont certains élus n'étaient pas au courant. Noura Amri (Nida Tounes) a pour sa part indiqué qu'elle tenait à ce que tous les élus participent à cette visite mais personne n'a réagit. 

Par la suite, les élus ont débattu la question de la journée d'étude relative à la violence faite aux femmes.
Meherzia Labidi a manifesté ses réserves à l'égard des représentants de la société civile qui débattront le thème de la violence faite aux femmes. Elle appelle à rompre avec la posture unilatérale et a élargir la sphère des parties prenantes. 

Elle s'est demandé par la même occasion sur l'esprit de cette journée d'étude; s'adressera t- elle au grand public ou aux députés.

Lilia Younes Ksibi (Afek Tounes) rejoint l'idée de Meherzia Labidi et trouve que l'assemblée des représentants du peuple doit diversifier les représentants de la société civile et ne pas en exclure certaines composantes. 

Hajer Bouzemmi (Nahdha) trouve qu'il est opportun de faire participer des représentants du gouvernement et du ministère des affaires de la femme dans la journée d'étude programmée.

Elle voulait aussi que la commission des droits et libertés participe à la journée d'étude relative à la violence faite aux femmes. 

Sameh Bouhaouel (Horra) trouve que la commission doit parler de la participation de la femme dans la vie économique et d'auditionner plusieurs représentants des organisations professionnelles et nationales et ne pas se contenter du CREDIF ou des femmes démocrates. 

Leila Zahaf (Horra) valorise les journées d'étude et trouve que c'est une occasion pour se faire connaître et appelle à faire des auditions se rapportant au projet de loi 79/2015 relatif aux stupéfiants. 

Yamina Zoghlami (Nahdha) trouve qu'il faut intégrer d'autres noms d'associations dans l'ordre du jour de la journée d'étude.

Emna Ben Hmaied revient sur la méthode de travail de la commission et se demande pourquoi la commission n'a pas appliqué les points consensuels relatifs aux visites de terrain. 

Lilia Younes Ksibi (Afek) revient quant à elle sur l'exclusion de certains corps professionnels dans la journée d'étude et insiste sur la coordination avec les autres commissions à l'instar de la commission de la santé ou la commission des droits et libertés pour accomplir le travail de la commission des affaires de la femme.

Sameh Bouhaouel (Horra) évoque les horaires scolaires instables et invite la commission à accomplir son rôle de contrôle gouvernemental. 

En ce qui concerne le programme de travail de la commission, le président de la commission récapitule les différentes propositions des députés présents que sont ; les visites de terrain, les projets de lois relatifs à la femme et à la jeunesse (79/2015 relatif aux stupéfiants).

Levée de la réunion à 17:35