La réunion de la commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et les services liés a commencé à 9h 50.
Hedi Soula (Mouvement Ennahdha):
Bonne année à tous et bienvenue au ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.
Le ministre présente une description qualitative et quantitative des ressources hydriques en Tunisie. Il décrit les canaux et le réseau de mobilisation des eaux. Le ministre énumère les projets planifiés : établissement des stations de dessalement, élargissement du réseau de mobilisation d’eau.
Abdelrrazak Chraiet (Majd El Jarid) :
Il faut privatiser le secteur de l’agriculture.
Ibrahim Ben Said (Congrès Pour la République) :
La qualité de l’eau au Sud n’est pas bonne.
Amal Souid (Mouvement Ennahdha) :
L’eau n’est pas mobilisée suffisamment au Sud, ceux qui vivent en région à haute attitude ne sont pas connecté au réseau d’alimentation en eau.
La zone de pêche au littoral de Gabes souffrent de plusieurs difficultés, on espère que vous fassiez une investigation la dessus.
Faycel Tebini (Voix des Agriculteurs) :
Je vous invite à consulter les conduites d’eau mobilisée du Nord vers le Sud, 30% de ces eaux sont perdues à cause des fuites.
Zohra Idriss (Mouvement Nidaa Tounes) :
Le coût du dragage des barrages est très élevé, je vous pose la question : est ce qu’on a vérifié le coût des entretiens annuels qui pourront peut être nous épargner cette opération très couteuse ?
Hedi Soula (Mouvement Ennahdha) :
Quelle est la stratégie du ministère en termes de politique de sensibilisation. Il y a une grande différence entre les statistiques que vous présentez et entre celles présentés par l’INS, exemple : vous déclarez que le taux de raccordement au réseau d’eau à Kairouan est aux alentours de 90%, bien que les statistiques prouvent qu’on est uniquement à 63%.
Saad Siddik (Ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche) :
8% des terres irriguées produisent 32% de la récolte.
L’entretien des barrages se réalise chaque année, on comptabilise à chaque fois le taux d’envasement. Pour remédier à ce problème, on procède lors des inondations ou bien des fortes pluies à évacuer les eaux de barrage de la cote inférieure afin de libérer l’envasement. Mais ceci n’est pas suffisant. Rappelons que la durée de vie d’un barrage se mesure à 70 ans et que le coût du dragage est supérieur à celui d’établir un nouveau barrage.
La recharge des nappes n’est pas une procédure facile mais elle est nécessaire, rappelons que pour 1m3 d’eau, seulement 60% sera ajouté à la nappe, les 40% restant seront perdus par évapotranspiration.
Les fuites d’eau dans le réseau d’alimentation existent. A l’échelle internationale, on recense 15% des quantités d’eau sont perdues à cause des fuites en conditions normales. Il est vrai aussi que les entretiens des réseaux ne se fassent pas convenablement. Le prix du 1m3 d’eau doit être révisé afin de prendre en considération les dépenses des entretiens.
Dans certaines zones, on a le choix entre la mobilisation des eaux d’une autre région ou bien le dessalement. L’étude dans certaines régions démontre que le coût total du dessalement est inférieur à celui de la mobilisation des eaux du Nord. C’est pour cela qu’on procède au dessalement des eaux à Jerba.
La Pollution des eaux retardent certains projets, comme l’établissement du barrage à Kasserine qui est retardé à cause des rejets très pollués de la société nationale de cellulose et de papier alfa. Dans certaines zones industrielles, on doit procéder au traitement des eaux.
On prépare une étude intitulé « Eau 2050 » qui va inclure nos stratégies de gestion des eaux afin d’assurer les ressource en eau potable pour toutes les régions.
On va réviser le texte de loi relatif aux terres publiques.
Zouhair Rajbi (Mouvement Ennahdha) :
On espère qu’on commence à exporter le lait à l’Algérie surtout que sa propre production ne dépasse pas 8% de sa consommation. On espère que nos représentants qui se sont dirigés vers l’Algérie Hier vont conclure un bon accord dans ce sens.
Zohra Idriss (Mouvement Nidaa Tounes) :
Il faut aider les petits agriculteurs pour promouvoir la coopération entre eux.
Saad Siddik (Ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche) :
L’Etat prendra en charge 10 millions de litre de lait et on a pris en charge jusqu’à l’instant que 7. 5 millions de litre, on a proposé de prendre en charge 10 millions de litre en addition.
La réunion s'est levée à 12h 45.