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مرصد مجلس
  • النظر في مشروع الوثيقة التوجيهية لمخطط التنمية 2016 - 2020
ساعة بداية الجلسة المتوقع : 10:00
بداية الجلسة 10:55
نهاية الجلسة 13:10
ساعات التاخير 55دق
معدلات الحضور 31.82%

La commission spéciale de Développement Régional s'est réunie le 14 Septembre 2015 à 10h55 pour examiner la feuille directive pour l'élaboration du plan de développement 2016-2020.

Mondher Belhaj Ali (Nidaa Tounes) :

Beaucoup de députés sont absents pour cause de visite qui est en rapport avec la commission des droits et des libertés. Leur absence est justifiée. On va commencer l’étude de nos dossiers.

Mohamed Rachdi Bouguerra (Nidaa Tounes) :

Tant qu’on n’a pas de perspective chiffrée des régions nous n’allons jamais avancer. Il faut qu’une volonté politique honnête concrétise cette « littérature » qu’on est en train de lire depuis des années. Si on n’a pas de volonté politique de stopper l’isolement des 14 régions intérieures oubliées, on n’avancera pas non plus. On parle de réconciliation, pourquoi est ce que le petit agriculteur aux frontières algériennes on ne lui efface pas ses dettes ? Ayant travaillé dans ces régions là je peux vous assurer que les citoyens qui y habitent sont les meilleurs « sécuritaires » du pays. On doit les aider !

Ridha Dellai (Aucun bloc) :

On ne peut pas parler de développement régional tant qu’on n’a pas sorti la ville de Tunis de l’histoire. On doit avoir des chiffres concrets et réalistes et indépendants des régions. La discrimination positive doit être objective.

Faycel Tebini (Bloc Social-Démocrate) :

L’article 12 de la constitution demeure de l’encre sur du papier.

Ammar Amroussia (Front Populaire) :

Je remarque une certaine hâte dans les discussions relatives à des sujets extrêmement importants. On bâcle le sujet. Il y a une chanson qui s’appelle « les belles paroles », c’est l’impression que me donnent nos discussions. Ce document est une traduction du libéralisme sauvage.

Mondher Belhaj Ali (Nidaa Tounes) :

Ce document que nous avons là nous a été donné par le gouvernement. Il vaut ce qu’il vaut. On voit les soit disant experts à la télévision qui disent tous « on a tout essayé dans les régions, rien ne fonctionne ». Malgré tous les textes que nous avons, les incitations à l’investissement, les avantages fiscaux… Il y a un problème quelque part. Mais je vous demande, donnons nous la chance de sortir de cette réunion avec des recommandations et des conseils. Laissons notre débat devenir une porte aux recommandations.

Brahim Nacef (Nidaa Tounes) :

J’ai quelques idées à proposer. Pour commencer on redécoupe les régions horizontalement afin de relier les régions intérieures aux régions côtières. Par ailleurs on devrait penser à envoyer dans toutes ces régions des pôles industriels afin de favoriser l’emploi dans ces régions et a fortiori leur développement. Le pays ne se développera qu’à travers ses routes. On doit donc penser à aménager les routes intérieures, les autoroutes et bien évidement les transports publics. Il faudrait aussi faire des projets de santé dans les régions. Créer des hôpitaux, des centres hospitaliers etc. La dernière chose serait d’éradiquer la corruption. Si l’on souhaite voir un jour les régions se développer, la corruption doit disparaître.

Abderrazak Chraiet (Aucun bloc) :

Il faudrait penser à effacer les dettes des agriculteurs et des professionnels du tourisme.

Hayet Kbaier (Nidaa Tounes) :

Nous sommes un pays traditionnel dont l’économie devrait normalement être basée principalement sur l’agriculture. Nous avons des méthodes de productions archaïques, nos agriculteurs sont fondamentalement endettés. Nous devons avoir le courage de le dire. Il faut aussi avoir le courage de changer cela. C’est le principal secteur et il faut dire les choses en face, il a été délaissé depuis belle lurette. On doit retourner à la base de notre économie.

Faycel Tebini (Bloc Social-Démocrate) :

La solution serait l’indépendance administrative des régions. Par ailleurs il faut faire une proposition législative relative aux coopératives.

Mohamed Rachdi Bouguerra (Nidaa Tounes) :

Nous devons nous concentrer sur une « demande de clarification du rôle de l’Etat ». En ce qui concerne les coopératives, je vous le jure, s’il y a une volonté politique, le problème se réglera en une année.

Levée de la réunion de la commission spéciale de développement régional à 13h10.